On le sait tous, il existe du bon et du mauvais stress. Le bon stress est celui qui, alors que nous traversons la rue et qu’une voiture, lancée à bonne allure, se dirige vers nous, nous permettra de réagir en accélérant le pas voire en nous mettant à courir afin d’éviter de nous faire percuter. Dans ce cas, le stress nous apporte l’énergie nécessaire pour échapper à un danger. Le bon stress est celui qui stimulera l’athlète avant la compétition, l’élève avant l’interrogation, la personne à la recherche d’un emploi avant un entretien…
Les réactions au stress sont de deux types : la défense immédiate et l’adaptation.
La phase de défense immédiate est celle pendant laquelle le corps réagit avec : accélération du rythme cardiaque et donc du débit sanguin musculaire, et donc meilleure oxygénation, métabolisme des glucides etc… Ainsi préparé, le corps réagit sur le champ
La phase d’adaptation qui favorisera l’effort physique de fond et permettra au corps de tenir, d’avoir un « second souffle ».
Une capacité d’adaptation au stress insuffisante mais aussi la durée pendant laquelle un individu y est soumis déboucheront sur un stress malsain.
Il est certain que la capacité d’adaptation d’un individu sera déterminée selon son vécu et son environnement. L’estime de soi, le positivisme, les encouragements de collègues et amis augmenteront cette capacité et dans le cas inverse la diminueront. En fait, chacun d’entre-nous aura un seuil de tolérance au stress différent et plus nous donnerons une valeur négative à un événement, plus nous développerons un mauvais stress.
On voit là, qu’il y aura plusieurs étapes dans l’installation du mauvais stress :
Si le mécanisme de stress s’enclenche trop facilement chez quelqu’un (sursaut lorsqu’une porte claque par exemple), il faut commencer à s’alarmer.
Si l’état de stress est le quotidien d’une personne, le corps s’épuisera et n’aura plus les capacités de réagir. Là peuvent réapparaître différents maux : asthme, douleurs chroniques, dépression, anxiété, surmenage, insomnie, hernie discale, maux de dos, fatigue, épuisement professionnel, problèmes de circulation, tendinites, entorses, foulures, hypertension, troubles digestifs stomacaux et intestinaux, calcul rénal, etc…
Que faire vis à vis de tout cela
Prendre le temps de vivre, ne rien faire du tout c’est à dire absolument rien et se concentrer uniquement sur sa respiration. Pendant cette phase, notre esprit prendra conscience du stress que l’on vit et peut de cette manière s’en éloigner. Il est certain que cet exercice devra être régulièrement pratiqué pour obtenir des résultats de plus en plus efficaces.
Au delà de cette technique à pratiquer seul chez soi, le shiatsu peut aider à gérer le stress. En effet, pendant la séance de shiatsu, le corps va se détendre et de la même manière qu’avec la technique de respiration, la personne qui reçoit le shiatsu prendra conscience de l’état de tension dans lequel elle se trouvait. A l’issue de la séance, elle se trouvera totalement détendue, apaisée et calme. Le shiatsu aura permis aussi de rétablir la bonne circulation énergétique (le Qi) et aidé ainsi la personne à réagir plus aisément aux facteurs stressants et agressifs auxquels elle doit faire face.